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 Katarina Santana

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Wild Bird
Wild Bird
Spirit

you're the fire and the flood

situation : Marié à Eoin Macken
activité : Pilote de chasse
quartier : Dublin, Irelande
avatar : Segovia Amil
pseudo : Little Wildling
crédit : WB + tumblr
mes têtes : we are many


MessageSujet: Katarina Santana   Katarina Santana EmptyDim 26 Jan - 17:18

Katarina Santana


Informations

Nom de famille ; Santana
Prénom(s) ; Sofia, un premier prénom, bien trop doux pour la Colombienne qui n'a rien d'une femme douce. C'est pour cela qu'elle utilise son second prénom Katarina, qui lui vient de sa grand-mère paternelle, abandonnant sans aucun remord Sofia. Pourtant, plus d'un la surnomme Kat ou Dagger dû à son arme de prédilection.
Age réel & physique ; Son apparence est celle d'une jeune femme de 29 ans, mais en réalité, Katarina à dans les environs de 87 ans.
Date & lieu de naissance ; Le 7 Novembre 1932, Bogota
Origines ; Elle est Colombienne pure souche.
Métier & occupation ; Rabatteur, comment ne pas l'être avec un don comme le sien ? Kat ne peut qu'exceller à ce poste.
Statut financier ; Katarina n'est pas riche, mais ce n'est pas pour autant qu'elle manque d'argent. La jeune Mana a de quoi vivre et même de quoi se faire des petits plaisirs. Il faut dire que son don aide beaucoup.
État civil ; Célibataire. La jeune femme n'a jamais été douée pour les relations amoureuses, faut dire que rester avec la même personne pendant des années et des années, ressemble pour elle à un cauchemar sans fin. Elle préfère les petits plans cul d'un soir ou deux.
Orientation sexuelle ; Kat' préfère avoir un mec entre ses cuisses. C'est pas son truc le gazon.
Préférence sexuelle ; Elle aime dominer et ne laissera jamais un humain la soumettre, « encore crever » dirait-elle, avant de cracher sur le sol, comme un mec. Par contre si elle trouve un Mana qui sait si faire, alors là, Katarina se soumettra, enfin son humeur se doit être mis dans cette équation.
Pouvoirs & capacités ; Obédience. Ses mots : des ordres. Kat' jubile à chaque fois qu'elle utilise son pouvoir. Soumettre les humaines à ses moindres désirs, quelle jouissance ! La Colombienne adore être celle qui tire les ficelles, jouant bien des sorts à ces marionnettes humaines qui viennent se retrouver sur son passage. Elle fait cependant très attention à la manière de s'y prendre et à la situation dans laquelle elle se trouve. Loin d'elle l'envie de se retrouver avec l'un de ces salopards d'exterminatis au cul.

Mana Wanoj
Obsidienne
Lindsey Morgan

Personnalité & co
Qualités ; Loyale, prévoyante, séductrice, libre et sportive.
Défauts ; Bornée, sarcastique, ironique, solitaire, sadique, possessive, misandre, manipulatrice.
Particularité; Kat a plus d'une cicatrice sur son corps, pour elle, c'est mieux que des tatouages, car chacune a une histoire. Elle a aussi une tache de naissance dans le dos, juste au dessus de sa hanche droite.

Caractère

Qualités; Kat est loyale, elle ne se retournera jamais contre ceux qui on fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui ou ses proches amis. Prévoyante, la jeune femme à toujours deux tours d'avance sur les autres, et même sur la vie. Prévoir pour ne pas avoir de mauvaise surprise, prévoir pour ne jamais perdre. Séductrice. Ses courbes, la jeune femme les utilise à son avantage telle une arme. Bien entendu, que les humains craquent, ils sont tellement pitoyables. Être libre comme l'air, oh oui, cela la résume plutôt bien. Les attaches ? Très peu pour elle, bien qu'il lui arrive de faire des exceptions ici et là. Katarina a le besoin de faire du sport assez souvent, si elle n'est pas en plein match de combat, elle court, si il pleut, elle nage, s'il fait nuit, elle est dans un night club et se dépense sur le dance floor, avant de mettre la main sur un plan cul ou une cible... Ou une cible qui se retrouve plan cul avant, ça dépend, on va dire. Dans tous les cas, Kat a un très grand besoin de se dépenser.
Défauts ; Bornée et pas qu'un peu. Ses parents ont dû puiser jusqu'à leur dernière goutte de patience en élevant leur fille. Sarcastique et ironique, Kat aime emmerder le monde avec ses sarcasmes, rendre à bout les gens pour voir leur vrai visage. Une Loner, être seule, c'est un choix, une préférence. Katarina déteste par-dessus tout bosser avec quelqu'un, elle fait les choses à sa façon et puis c'est tout. Sadique, bon ça encore ce n'est pas vraiment une surprise quand on lit les premiers adjectifs qui lui correspond... La Colombienne n'a aucune pitié pour les humains. Possessive, ce qui est à elle, reste à elle et à personne d'autre. « Partager ? Et puis quoi encore ? » Kat rentre dans une colère intense quand quelqu'un ose toucher à ses affaires ou à sa cible. Manipulatrice, elle utilise son don à ses fins, sans aucun remords, si elle doit utiliser les gens pour son propre bien, alors soit Kat influence les gens, comme si elle était leurs bonnes consciences. Une vilaine Jimmy Cricket. Et bien entendu, on ne peut être un manipulateur sans avoir l'égo qui va avec. On peut aussi l'accuser d'être misandre, Kat trouve les hommes faibles, répugnant et pathétique. Elle déteste l'humanité, les hommes sont des parasites, une maladie qui détruit tout sur son passage. Kat n'a aucun remord quand elle se doit d'en tuer, de les faire crever comme on écrase une fourmi avec son pouce.

Derrière l'écran

Pseudo; Midnight's warmth Votre première impression du forum ; Il est beau ! Scénario, Pv ou Inventé ; Inventé S'agit-il d'un DC ? ; Nope, premier compte Comment avez vous connu HA ?; Par ses fabuleuses admins :dvfbgthyjui: Confirmez vous votre majorité ?; Je suis veille oui. Un dernier mot ? ; Nope

Référence ton avatar

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[color=#ff0000]◬ [/color] Lindsey Morgan -- @"Katarina Santana"



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MessageSujet: Re: Katarina Santana   Katarina Santana EmptyDim 26 Jan - 17:18

Heaven's Anger
Katarina Santana Tumblr_nzh7is4ybz1tkmqqro2_500

Raconte nous un souvenir de ton enfance.
Ah mon enfance, quelle partie de plaisir ! Vous ne pouvez pas sentir le sarcasme qui découle de mes mots, mais il y en a plein dans chaque. Quel souvenir devrais-je vous raconter ? Peut-être celui où j'ai été forcée de voir mon père se faire brûler vif ? Ou alors peut-être le moment où, je me suis retrouvée comme une orpheline pathétique à l'âge de 16 ans et cela grâce à la fameuse Violencia ? Cette guerre civile entre deux partis aussi con l'un que l'autre. Oui, partons sur le dernier, c'est après tout cette douloureuse expérience qui m'a fait haïr ma propre race.

Après la mort de mon paternel, nous étions partis vivre dans la ferme de ma tante maternelle dans un petit village paumé pas loin de Cómbita. Mère pensait que nous serions sauf là-bas, la naïve !

Je me souviens des hurlements, ils avaient éclaté en plein milieu de la nuit, perçant mon sommeil profond pour me réveiller en panique. À ce moment-là, ma mère était entrée dans la chambre que nous partagions et ses bras m'avaient arraché de notre lit pour me forcer à courir. Pas le temps de mettre des chaussures encore moins de me changer, j'étais poussée à sortir de la maison par la porte arrière. Vous pouviez compter sur ma mère pour vous faire obéir, elle savait utiliser ses mots et ne faisait jamais dans la dentelle, alors quand elle m'ordonna d'arrêter de pleurer et de rester silencieuse, sinon les rebelles nous feraient subir bien pire que ce par quoi papa était passé... Et bien, j'étais devenu muette, bien que la peur qui me bouffait le ventre ne demandait qu'à être libérée. Être violée, torturée et butée pour finir, alors que je n'avais que seize piges, non, impossible, je le refusais catégoriquement.

Direction l'étable pour me cacher des intrus. Ma mère m'avait coincée dans le fond du bâtiment, entre les bottes de paille et le mur en bois. Je ne rentrais pas alors, elle avait forcer, la paille griffant ma peau alors qu'elle me poussait un peu plus loin. Mes respirations étaient courtes avec ce si peu d'espace. J'ai regardé ma mère une dernière fois et au lieu de me dire à quel point elle m'aimait, ma mère m'a donné un nouvel ordre : tu restes, tu ne bouges pas, tu ne fais aucun son. Tu restes jusqu'à la prochaine nuit. Et c'est ce que j'avais fait.

Parles nous de ta famille, de tes liens avec
Une petite famille : une fille unique, un père nommé Juan, une mère nommée Maria et les grands-parents paternels. C'était ça la famille Santana. Pas plus, pas moins. Je ne pourrais vous dire ce que faisait mon paternel comme boulot, gamine cela ne m'intéressait pas, il partait le matin, revenait le soir et mettait l'argent sur la table. C'était maman qui s'occupait du reste, elle la matriarche de la famille, celle qui portait la culotte et qui prenait les décisions importantes. Une femme forte, un modèle que je tentais de suivre. Il y a bien eu un autre enfant, un garçon, mais mon petit frère n'a vécu quelques mois avant que la mort ne l'emporte pour une raison qui nous était inconnue. Par la suite, mettre au monde un autre Santana était devenu une impossibilité, un choix fermé à tout jamais, et même en parlé était devenu tabou.

Comme vous l'avez peut-être déjà compris, j'étais bien plus proche de ma mère que je ne l'étais de mon paternel. Elle m'éduquait à sa manière avec une certaine dureté, afin que je devienne un jour une femme aussi forte qu'elle. Apprendre à ne pas avoir besoin d'aide de quiconque, prouver que je pouvais faire tout aussi bien qu'un homme, si ce n'était pas mieux. Les câlins, eux, je les recevais de ma grand-mère à défaut d'en recevoir de ma propre mère, mais à la fin, je m'étais vite rendu compte que ce n'était pas vraiment pour moi, préférant mon espace vital au bras aimant de mamie. La seule forme d'amour que je recevais de la part de mon père était sa main ébouriffant mes cheveux à chaque fois qu'il partait le matin. Je chérissais le peu de temps qui m'était accordé et trouvais toujours une certaine fascination à chaque fois que je le regardais travailler sur notre petite maison qui avait bien du mal à rester sur ses fondations.

Raconte nous le fait le plus marquant de ton existence
Bien que la guerre civile qui m'a rendu orpheline m'a marqué mentalement comme physiquement parlant, le moment le plus marquant de mon histoire est et restera toujours ma seconde naissance.

Marcos m'avait fait attendre jusqu'à l'âge de mes 29 ans, avant de proposer aux siens d'accepter d'être l'une des leur. Cela m'aurait surprise s'il avait accepté plus tôt que cela. Après tout Marcos, c'est un sadique dans l'âme. Mais j'ai vite compris le pourquoi de ce long temps d'attente. Qui veut être changé et garder à jamais le physique d'une gamine ? Sans parler du mental qui va avec, bien que ma mentalité était loin d'être comme celle des filles de mon âge...

La vue était magnifique en haut du temps mana, le ciel était si clair et les étoiles si vibrantes. Alors, j'avais prié encore et encore et encore, du coucher du soleil jusqu'à son levé. Une partie de moi était angoissée à l'idée que les Dieux refusent ma demande, que je sois tuée sur place au lieu de devenir un Mana Wanoj. Je savais que je pouvais le faire, que j'avais toute la volonté et l'obstination nécessaire afin de quitter ma peau de mortel pour devenir immortel. Alors, j'avais prié encore et encore et encore, du coucher du soleil jusqu'à son levé. Cela m'avait semblé être une éternité, mais j'étais prête à tout pour faire partie des Manas. Après tout, ce n'était pas comme si j'avais quelque chose à perdre mise à par ma vie.

Quand on veut quelque chose, alors on fait tout pour l'obtenir, même si cela veut dire passer du temps avec une inconnue qui en plus de cela est vierge. Non vraiment la pire destinée possible, crever jeune... Et puceau ! Bordel, comment ça craint !

Vous pensez bien que j'étais aux anges, quand le cœur, c'est transformer en pierre contre ma poitrine. J'étais digne d'être une Mana Wanoj à mon tour. C'était une promesse que je m'étais faite à mon arrivée dans la vie de Marcos. Avoir plus de pouvoir que ces hommes qui avaient foutus en l'air ma vie et ma famille, pour ne plus jamais souffrir de leurs mains.

As tu un secret ? Nous avons tous des choses à cacher, parles nous en.
Je suis un livre ouvert et donc, je n'ai rien à cacher ! Avoir un secret, c'est se tirer une balle dans le pied, c'est vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, une épée qui un jour va vous empaler de toute sa longueur parce que vous avez merdé où que quelqu'un a vendu la mèche sur vous. Sans parler que cela peut mener à du chantage et à bien d'autres saloperies de ce style. Alors vivre avec une certaine hantise, non merci. Je ne cache rien, je suis plutôt franche faut dire comme fille.

Donc non aucun secret sur ma propre personne, mais j'avoue raffoler de ceux des autres. Parce que oui, si quelqu'un vient à vous faire du chantage, il se peut que ce soit moi ! Je fais à peu près tout pour arriver à mes fins et si cela veut dire vous faire chanter, alors soit. À vrai dire, je dois avouer que j'aime le moment de la révélation, voir le visage de mes interlocuteurs devenir blanc comme un linge ou aussi enrager qu'un volcan. Il ne faut pas le prendre personnellement, le boulot, c'est le boulot.

Que fais tu dans la vie ? Ton rôle dans la société.
Je suis nul autre qu'une rabatteuse et je dois dire que j'excelle dans mon métier ! J'aime la chasse ou du moins mon genre de chasse. Trouver une proie, la faire danser, l'utiliser pour par la suite l'attraper et la mettre en cage. J’éprouve une certaine jouissance à malmener ces êtres humains, ils sont si stupides qu'ils se laissent embobiner par la première pair de seins venue. Cela en est parfois bien trop facile et quand c'est le cas, je reste alors sur ma faim... Je fais aussi d'autres petits travaux quand mon don est demandé, tant que cela paye...

Si tu avais une valeur à défendre, laquelle et pourquoi ?
La loyauté. Dans ce monde qui devient de plus en plus fou et de moins en moins solide, avoir un lien qui nous permet de s'ancrer est des plus importants. Une valeur qui apporte une relation forte mais aussi une entre aide, un échange entre deux a plusieurs personnes en qui ont peut totalement compter.

J'aurais aussi pu vous donner la haine comme valeur, car la haine est une force même si celle-ci reste quand même destructrice. Elle vous nourrit, vous motive et vous inspire à être une version sombre de vous-même. Une version qui fait tout pour parvenir à ses fins.

Si tu pouvais faire disparaitre une et une seule personne laquelle et pourquoi ?
Dieu, pour que les hommes ne puissent plus se cacher derrière cette figure et qu'ils assument leurs actes meurtriers ou non. Au fond, ne serait-ce pas là une bonne chose ? « Non, tu n'as pas tué un couple d'homos parce que Dieu a dit que l'homosexualité est interdite, tu les as butés parce qu'au fond t'es qu'un monstre et qu'il te fallait seulement un motif pour le faire. » « Non, tu ne protestes pas contre l'avortement, car Dieu a dit que c'était pécher, t'es juste qu'une connasse égocentrique qui ne sait pas se mettre dans la peau des autres. » Il a bon dos Dieu...

Si on pouvait exauser un seul vœu, n'importe lequel, que demanderais tu et pourquoi ?
Ah les vœux ! C'est bien beau tout ça, ça fait rêver d'y penser, n'est-ce pas ? Si j'avais un vœu qu'est-ce que je pourrais bien souhaiter ? Ah, je demanderais à avoir le pouvoir de voler dans les airs. Ouais, c'est con comme demande, c'est même pas original, mais je m'en fous, si je pouvais, je voudrais voler. Je pourrais aller où je veux et quand je veux. Je verrais du pays, traverserai les océans pour d'autres continents. J'irais braver le froid des montagnes, surfer sur les vagues géantes de l'Australie, contempler les sept merveilles du mondes, etc... Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me fait rêver.

Resume nous les faits marquant de ta vie
Uno : Cela coule de source, voir mon paternel se fait exécuter devant mes yeux. Ça marque, c'est clair, encore plus avec l'âge. Je devais avoir seize années, une petite innocente marquée à jamais par madame la guerre.
Dos : La mort de ma mère, bien entendu ! Enfin... Je ne l'ai jamais pas vu crever, mais il n'empêche que les circonstances fussent des plus effrayantes qu'il soit. Rester coincée entre un mur et des putains de bottes de paille qui me griffaient le visage au moindre mouvement. Retrouver maman par la suite aussi. Ses derniers instants avaient été un véritable enfer : violée, torturée pour finir assassinée. Bon cela aurait pu être pire, imaginez, j'aurais été présente ? Déjà d'un, le traumatisme, je ne vous explique pas, mais en plus, j'aurais été la suivante! Vous êtes peut-être surpris par mon ironie alors que je vous parle de ma génitrice, je l'aimais, vous savez. Mais quand on est trop sérieux, on devient vite fou.
Tres !: Je vous évite les paroles de Ricky Martine, si, si, je me sens d'humeur généreuse. L'élément marquant par la suite, c'est lui et notre rencontre. Il m'a aidé, il m'a sauvé, il m'a pris sous son aile. Marcos, il aurait pu me laisser errer, jusqu'à en crever et devenir de la bouffe pour les animaux sauvages du coin. Mais non. Il s'est mis à rire en me voyant faire, faut dire que mes petits coups de poings devaient sûrement le chatouiller plus que lui faire vraiment mal. Il est doux à sa façon Marcos, il est marrant aussi et batailler contre une gamine pour lui apprendre à se battre, ça ne le dérange pas. Surtout qu'il y allait franco celui-là. Je suis devenue une servante pour lui et quand le moment est venu, il a fait de moi son égal. Enfin, je serais à jamais sa « souris », même avec mes 87 ans.
Quatro: Ma seconde naissance, claro que si ! Ah ces heures infinis attachée au temple maya.... Ah le cri de cette vierge à qui on vient de prélever le cœur... Ah cette sensation d'être invisible, d'être quelque chose de plus, quelque chose de meilleur... Vous pensez bien que j'avais fêté cela comme il se doit.
Cinco ! Changement de carrière, au revoir mes années de services en tant que servante, bonjour boulot qui me vend du rêve ! Rabatteuse et fière de l'être, j'aimerais bien le faire écrire sur l'une de mes vestes en cuir, mais bon, mon job, il est top secret.

Résumes toi en trois mots seulement
C'est pas un peu ce que je viens de faire en vous donnant mon caractère ? Bordel, vous êtes pointilleux là-dessus.
Kat', elle est libérée : L'indépendance, n'est-ce pas là un sentiment des plus divins ? Que ce soit avec ma bécane entre les cuisses où dans les rues de la ville, ce feeling est toujours là, tel une part de moi. Rien ne me retient, certains diraient que si, car après tout avec mon job, je dois rendre des comptes parfois. Mais je ne vois pas ma loyauté comme une chaîne et un boulet.
Kat', elle est grande gueule : Se la fermer ? Pourquoi ? Quand y a quelque chose à dire, je le dis. Tu me fais chier, je te le dis ; tu me fais prendre mon pied, je te le cris entre deux longs gémissements de plaisir; je veux quelque chose venant de toi, ma bouche est grande ouverte bien avant que les premiers mots soient formés dans ma tête. Pas le temps pour les regrets, pas le temps pour les « et si... ». Et non, non je ne fais pas dans la dentelle, c'est assez clair, non ?
Kat', elle est fidèle : Oulala par contre, allons droit au but, je ne parle pas sentimentalement parlant hein ! Rien que dire le mot « monogamie », ça me fait soit rire, soit vomir, tout dépend du degré d'alcool, dans mon sang. Non, je parle de fidélité envers mon patron et l'homme que je considère comme un père, Marcos. Bien que je n'ai aucune idée où se trouve ce dernier depuis des années.

Kat se prend légèrement pour Alain Delon en parlant d'elle-même à la troisième personne du singulière. Mais contrairement à Delon qui est devenu tout décrépi au fur et à mesure du temps, Kat, elle restera jeune et magnifique toute sa vie d'immortel. Delon: 0; Kat: 1

Le monde s'écroule, tu peux sauver avec toi une et une seule personne qui et pourquoi ?
N'est-ce pas clair ? Ma loyauté me pousserait à sauver mon leader, Amoc. De toute façon ma famille est morte depuis des années et celui qui a changé ma vie aussi, enfin du moins, je crois, ce n'est pas complètement sûr. Donc oui, le choix le plus clair pour moi est de sauver mon leader. Bien que je doute qu'il ait besoin de mon aide pour rester en vie si le monde venait à s'écrouler... Amoc est fort, Amoc est puissant.



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